Les Démons du Paradis - Forum city surnaturel
 
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Elisha Byrne ¤ fini

Elisha Byrne

Elisha Byrne
Messages : 20
Date d'inscription : 08/03/2022
Dim 27 Mar - 20:59

Elisha Z. Byrne



Citation :
Noms & Prénoms : Byrne, Zaniyah (prénom d'origine), Elisha (prénom d'emprunt)
Date & Lieu de naissance : Quelque part à la fin du XVe siècle, en juin, à Teotihuacan - capitale de l'empire Aztèque
Age : calculez ^^
Nationalité : Aztèque, sinon américaine

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Groupe : réponse
Métier/Job : Consultante pour les polices de l'Ile
Pouvoir : Vampirisme, pouvoirs en lien avec la Mort
Avatar : Deborah Ann Woll

Votre personnage


 
Pouvoirs & Caractère

 

Ellie est une femme de fort caractère. Elle ne se laisse pas faire ni facilement impressionner, fonceuse, elle n'a pas peur de grand chose, mais sait reconnaître quand son adversaire est un peu trop puissant pour elle. Malgré un côté fonceur et impulsif, elle ne part pas au combat sans un semblant de plan. Mais cela uniquement si on ne s'attaque pas à ses proches ou à des personnes sans défenses. Tantôt lionne tantôt louve, elle garde farouchement son territoire et elle est très protectrice, mère poule, ce qui a le don d'agacer (gentiment) certaines personnes de son entourage.
Un gros tantinet inconsciente, son statut lui permet de prendre des risques qui sont souvent inconsidérés (comme se jeter dans un bâtiment en flammes pour sortir un de ses amis piégé à l'intérieur). Elle saura toujours vous tirer un sourire même si c'est le pire jour de votre vie, elle-même étant déjà passé par pas mal d'états émotionnels profonds. Elle n'a pas pour habitude de se confier, mais si elle le fait, alors vous avez sa confiance entière et absolue. Faites lui une crasse, mais croyez moi vous n'en ferez pas deux car quand elle en a après quelqu'un c'est pour l'éternité, et chez elle ça prend tout son sens !
Elle est pourtant quelqu'un de sensible et d'émotive, un film triste la fera pleurer à coups sûrs alors qu'une comédie ou une blague même mauvaise la fera rire aux éclats. Cela fait bien longtemps qu'elle ne se soucie plus de ce qui pourrait advenir d'elle, mais le peu de personnes qui fait partie de son entourage, est un véritable trésor pour elle.

Elisha est l'émissaire du dieu de la Mort Aztèque Mictantecuhtli. Par conséquent ses pouvoirs se rapprochent beaucoup de la magie noire égyptienne, liée au dieu des embaumements Anubis. Elle a la capacité de voir quand l'ombre de la Mort plane sur quelqu'un. Avec beaucoup de concentration, elle peut voir les derniers instants d'un mort, plutôt utile quand on est lié aux enquêtes policières. Par le fait d'être « morte-vivante » elle est une vampire, et l'absorption de sang humain régulier permet à son cœur de continuer de battre, lui évitant d'éviter les soupçons sur sa condition. Sous le coup de la rage ou autre sentiment violent, et même d'un épuisement avancé, Ellie peut perdre le contrôle sur la puissance qu'elle contient en elle. Elle peut tuer d'un regard l'être qui se met en travers de son chemin, si bien qu'au lieu d'être qu'un émissaire, elle devient la divinité de la Mort de son peuple. C'est sa malédiction, autant que de perdre les gens qu'elle aime autour d'elle.



Histoire

Genèse.

Aux environs de la fin du 15e siècle je suis née. A Tenochtitlan, la capitale de l'Empire de notre Roi,  on nous appelle les aztèques. Je suis née noble. Mon père était un des conseillers du Roi et ma mère veillait sur notre foyer et s'occupait de nous élever. Oui, j'avais des frères, guerriers, et des sœurs prêtresses. Nous étions nombreux pour une famille.

« Encore une fille ! » s'exclama mon père à ma naissance. Car oui, il faut croire que les filles étaient plus nombreuses que les héritiers mâles. « Très bien, je l'éduquerai en homme ! » Une chose qui était interdite en notre temps. Le Roi lui concéda, à condition que je suive également une éducation plus... féminine, filer, tisser, faire la cuisine, honorer les Dieux.

Pour beaucoup d'entre eux, j'avais une difformité, mes yeux étaient trop clairs pour être un bon présage. On essaya plus d'une fois de faire en sorte que je sois sacrifiée à plusieurs reprises, mais mon Père s'y opposait faisant fonctionner son rang et son lien - privilégié - avec le Seigneur de la Ville. J'ai donc suivi une éducation aussi masculine que féminine, une première dans notre monde.

Il y eut beaucoup de lunes avant que des étrangers foulent nos terres. Nous les voyions comme des Dieux. Personne ne pouvait se douter qu'ils apporteraient la mort, la misère et la maladie avec eux. Il y avait un chef de guerre avec eux, nommé Cortès. Notre roi semblait le porter en haute estime, mais cela ne dura qu'un temps... L'or attise bien des convoitises...

Ils se sont mis alors à tuer, saccager, voler, violer... Ils ont saccagé la cité. Et moi, pauvre de moi, caché dans une jarre, à attendre la mort.

« Reste là, ne pleure pas, ne crie pas, soit forte comme ton père te l'a enseigné ! » Ce furent les derniers mots de ma mère alors qu'elle m'avait caché dans une grosse jarre d'offrandes, proche d'un temple. C'est la dernière fois que je l'ai vu. Même si j'étais en âge de me marier et que notre Roi m'avait promise à un des généraux des envahisseurs, les noces et le mariage n'avaient pas eu le temps d'être célébrées.

La jarre tombe et se brise, ce que je vois n'est que mort et destruction. Pourtant je ne crie pas, pourtant tout mon corps et toute mon âme crie vengeance !

« Entre dans mon temple, petite.... »

Une voix s'élève parmi les hurlements, elle est grave, envoûtante. Je n'y résiste pas, j'entre dans le temple en ruines. Je reconnais le Dieu de la Mort en statue encore intact... Je crois avoir des hallucinations quand cette même statue bouge et s'approche de moi et prends mon visage dans ses serres décharnées.

« Crains moi, je suis la Mort... Mais je ne viens pas pour t'emmener. »

Je tremble bien malgré moi. Mes yeux sont immenses et plantés dans les orbites vides à peine lumineuses de l'être devant moi, richement paré malgré son corps cadavérique.

« Je suis Mictantecuhtli. Et ta vie de mortelle va cesser ici... »

Je ne  comprends pas tout, mais je sens quelque chose m'envahir, comme si quelque chose prenait possession de moi. Je sens mon corps se refroidir de minute en minute, mais je ne grelotte pas. Je sens le froid, la mort me happer, mais je suis sereine, je ne ressens pas la morsure du froid, comme si c'était normal ce qui m'arrivait. Je m'agenouille, je suis en admiration, béate devant ce Dieu qui pourrait me faucher en un battement de cil.

« J'ai suivi ton existence, et ta difformité pour les autres est une rareté dans ce monde qui s'éteint. J'ai entendu ta soif de vengeance, ta faim de la Mort de ces envahisseurs qui foulent nos terres... » Il se redresse, je suis toujours à genoux, tel un pantin désarticulé et sous emprise d'une force qui dépasse l'imagination. « Jures moi de me servir, et je te donnerai ce que tu désires le plus... »

Je suis dans un état second, enveloppé dans le froid terrible de la Mort en personne. Mais je ne crains pas, je tends les bras vers lui, le fixant comme une fanatique devant l'objet de sa contemplation. Je le vois sourire de dents acérées dans son corps décharné. Il me prend par la gorge et mon cœur s'arrête. Mais je reste consciente, tout mon corps souffre à hurler, mes yeux se révulsent et je me retrouve dans un autre monde quelques instants. Je sens mon corps entier qui meurt. Mon teint pâlit légèrement. Je sens les changements, je sens une nouvelle force.

Il me lâche, je convulse plusieurs secondes, avant d'expirer. Mes yeux deviennent encore plus bleus qu'ils ne l'étaient déjà, je prends une violente bouffée d'air en me redressant. Je l'entends ricaner. Une chose obsède mes pensées... J'ai faim... de Sang... Une faim qui est insoutenable.

« Ôte la vie... Et ton pouvoir se réveillera... »

Ce que je fis, plusieurs fois, avec un plaisir plus grand à chaque fois que je prenais le sang de ces envahisseurs qui m'avaient tout enlevé. Alors que je me rendais vers un bassin sacré, ce dernier était rempli de sang. Et de cadavres.

« Plonge toi dedans, ressources toi... Et tu deviendras entièrement mienne... Et mon pouvoir sera tien... »

Je marche en ôtant ce qui restait de ma tunique d'apparat. Je suis entièrement nue quand je me plonge dans cette piscine de morts et de sang. Plus j'avance, plus je suis recouverte du liquide. Je me laisse volontairement submerger et je finis par me laisser couler jusqu'à ce que je m'allonge au fond de la piscine cérémoniale.

« Ferme les yeux, laisse-toi aller... A présent, tu es mon émissaire et mon humble servante sur Terre... Tu es mienne, et je suis tien... Mais n'oublies jamais Zaniyah... Que ce pouvoir a des conséquences... Et si tu le laisses te submerger, tel ce sang... Il t'emportera dans le néant avec lui... »

Je me sens défaillir, je me sens partir, je ferme les yeux... Il n'y a plus rien... Plus la vie, plus la mort, juste le néant. Je ne souffre pas, ni du corps ni du cœur... Il n'y a que ce sang dont je me repus par tous les pores de la peau.

C'est ainsi que ma vie d'immortelle, vampire a commencé...


La vie parmi les (Im)mortels...

Nous avons fait un bond de deux cents ans dans le temps. J'ai tué, étanchant la soif de mon dieu et la mienne. Je n'ai pas de regrets, tous le méritait à plus ou moins court terme. J'ai été malade, mais j'ai guéri, j'ai été tué, mais je me suis relevée. Je sidère autant que je fais peur. J'ai été pendue comme sorcière mais je m'en suis remise, bien que parfois, j'ai des marques qui sont visibles.

Je me trouve quelque part dans le Mississippi, dans les futurs Etats-Unis d'Amérique. En deux siècles j'ai effectivement eu le temps d'affiner mes pouvoirs conférés. Et ces pouvoirs m'ouvrent bien des portes, comme une soirée entre les grands de ce monde, dans un gigantesque jardin. Un jeune homme me fait de l’œil. Il ne me laisse pas indifférente, mais alors du tout. Mais pas exactement pour ce que vous êtes en train de penser là tout de suite... Non, je me nourrirai bien sur lui... Son sang doit être exquis... J'ignorai à cet instant ce que j'allais avoir comme surprise.

Nous discutons et nous partons vers un coin éloigné du jardin, je suis dos à une colonne, et il commence à m'embrasser dans le cou, je me sens frissonner. Mais l'aura du jeune homme change et je décide de le plaquer en lui montrant mes canines, il les montre aussi. Nous sommes aussi surpris l'un que l'autre.

« Vous... Vous êtes comme moi ? » fit le jeune homme abasourdi par une telle découverte. Je l'étais tout autant, je ne pensais pas que d'autres buveurs de sang marchaient sur cette Terre. Je l'ai lâché, il en fit de même. Il fit une basse révérence.

« Marquis Lestat de Lioncourt, pour vous servir Mademoiselle... J'ignorais que d'autres créatures de la nuit se cachait en ces lieux... » Il se présenta, tel un homme de son rang le ferait, mais son ton presque poli sonnait faux. D'habitude on me nomme pas, mais là... Je ne sais pas, quelque chose me poussait à lui faire confiance...

Je n'ai point de titre Marquis... J'en suis navrée.

Son œil pétille, sa curiosité attisée. « Peu m'importe ma chère, Destin ou pas, vous avez été placé sur ma route pour une raison, et je découvrirai laquelle...

Ma route a donc croisé celle de Lestat ainsi... Il est un des rares de ce monde, à connaître mon vrai nom. Mon origine, ce que j'ai vécu, ce que je suis... Nous sommes en 1793 et ça fait très longtemps que je n'ai pas eu l'impression de ne plus être seule.

Lestat est loin d'être un ange. Quelqu'un de bien, mais qui a mal démarré en tant que vampire. J'ignore si je pourrais changer certains traits de sa personnalité ou de ses manières, mais à cette époque, je n'avais que lui et il n'avait que moi, je ne considérais pas Louis, un vampire qu'il a engendré, comme une partie de ce tout auquel je tenais tant. Et l'arrivée de Claudia, une vampire de dix ans que Lestat a engendré pour forcer Louis à rester, n'allait que me conforter dans cet avis.

Lestat les maltraite tous les deux, il tente de faire de même avec moi, mais je suis souvent de son côté et je vais souvent dans son sens, m'attirant les foudres de la vampires miniature que j'aimerai bien massacrer, mais ce qui déclencherait une série de réactions en chaîne qui aboutirait (allait aboutir) à la tentative de meurtre sur Lestat.

Cette réaction en chaîne, je n'ai rien à voir là-dedans. Le comportement de Lestat envers les deux autres vampires et le fossé qui nous sépare eux et moi, ainsi que le fait que Claudia se rendit vite compte qu'elle ne grandirait jamais, n'ont fait qu'envenimer les choses...

Lestat, semblant avoir grande affection pour moi, décida que je quitte la Nouvelle Orléans pour un temps. Ce que j'ai bien entendu refusé. Mais bien avant de craindre pour sa vie il craignait pour la mienne.

« Je ne sais pas quel sortilège tu m'as lancé, mais tu m'as ouvert les yeux... Tu m'as... Changé... Louis et Claudia se détournent de plus en plus et j'ai crainte qu'il s'attaque à toi pour me faire payer... Pars... Reviens dans quelques temps... Pour nous les vampires, ce n'est que quelques minutes qui vont s'écouler.. »

Je caresse sa joue, je n'ai pas pour habitude de me laisser aller à ce genre de geste, mais j'avais envie... Il plaque ma main contre sa joue.

« File... »

Je n'ai pas eu la force de lui dire non. Alors dans un nuage noir, je me dématérialise et je disparais, laissant le vent m'emporter...

Alors que je me nourris sur des petites frappes dans un village désolé du Texas, j'entends des hurlements. Des appels qui ne semblent pas trouver d'échos. Une nouvelle cible pour l'émissaire de la Mort ? Je lâche le bandit à moitié mort et je m'avance vers le lieu des cris. Un coup de feu déchire le silence un homme s'effondre après avoir couru quelques mètres, touché à l'abdomen tandis que l'autre, toujours debout, s'écroule peu de temps après, un couteau planté dans le dos. J'avance doucement. L'homme souffre, mais il est toujours conscient. Il tente de me tirer dessus, mais son revolver est vide. Il laisse son bras armé tomber et ferme les yeux. Je ne contrôle rien, je le mords dans le cou ce qui a pour effet de lui faire ouvrir les yeux en prenant une violente bouffée d'air sous l'effet du choc. Je souris, la bouche maculée de son sang.

- N'aies pas peur... Tout ira bien...

L'homme me regarde, comme hypnotisé. Je sens que la vie le quitte progressivement, mais il ne s'endort pas, toujours sous mon emprise. « il ne suffirait que quelques gouttes... » murmure la voix de la Mort dans ma tête... L'homme me regarde toujours fixement, sa peau pâlit a vue d’œil. Je m'ouvre le poignet et je bois quelques gouttes de mon propre sang avant de l'embrasser à pleine bouche et de lui en donner un peu... Je sens sa surprise qui s'efface rapidement et sa main qui m'enserre doucement.

Quand on se sépare, il a un regard étrange, comme dans un état second... Il a les cernes qui se dessinent sous les yeux avant que son teint devienne aussi pâle que le mien... D'un mouvement mécanique, il se penche dans mon cou et je sens pour la première fois, la proximité intime de deux vampires. L'un buvant le sang de l'autre... Mon cœur bat soudainement la chamade sous le coup de l'émotion de ce sentiment que je n'avais jamais senti jusqu'alors... Il se sépare de moi, son regard brille d'un nouvel éclat... Avant que ses yeux se ferment et qu'il tombe dans l'inconscience sur le dos, quelques gouttes de mon sang, coulant de ses lèvres sur son menton...

Quand il se réveille, nous avions pris nos quartiers dans le saloon abandonné de la ville, laissé comme si la vie avait été éradiqué en un instant. Les verres et les cartes à jouer sur les tables, les chevaux libérés de leurs prisons de cuir et les alcools ainsi que les verres rangés dans le bar. Quand il se réveille, il lui faut quelques instants pour apprivoiser sa nouvelle perception des choses... Il voit mieux, plus loin, il sent et entend plus intensément n'importe quel bruit. La structure du sol sous ses mains n'a plus aucun secret pour lui et la moindre vibration du sol lui parvient. Il lève les yeux vers moi, un regard que je ne saurai identifier, tout du moins à cet instant. Plus tard, j'appris qu'il était celui de la gratitude et d'une affection naissante pour la personne qui l'avait sauvé.

« Merci... Qui que vous soyez... »

J'ignore ce qu'il m'arrive, durant ces derniers deux siècles, je n'avais jamais ressenti un sentiment pareil, une force d'attraction telle que rien ne peut lui résister... Je m'agenouille à ses côtés et je dégage ma crinière de feu de mon cou. Ses yeux s'agrandissent et s'illuminent. Avant de se diriger vers mon cou, il s'arrête et embrasse ma lèvre inférieure, muée par une envie nouvelle qui n'est pas celle du sang. Je lui rends, en mordillant un peu la sienne. Il sourit et il m'embrasse tendrement, comme si nous étions depuis toujours, ensembles. Quelques secondes plus tard, il reprend le chemin de mon cou et me mord aussi délicatement que possible tout en caressant mon dos d'envie...

Il lève les yeux alors vers moi, et nous avons tout deux le même regard, celui de l'un hypnotisé par l'autre.

« J'ignore jusqu'à ton nom... Mais sache que ma vie t'est désormais dévouée... »

Je le regarde avec ce qu'on qualifierait aujourd'hui de « yeux de merlan frits » Je souris et je prends ses lèvres.

- Je m'appelle.....Elisha...

C'est à cette époque qu'Elisha Byrne est née, ce n'est que plus tard que le jeune homme apprit ma véritable origine.

« Bien... Enchantée Elisha... Je m'appelle Flynn... »

Nous nous sommes levés tous deux et nous sommes montés à l'étage. Je sais que pour la plupart de ceux qui me liront, cela va vous paraître un peu rapide, mais la vie est courte à cette époque... et les vampires ressentant tout plus intensément, sont beaucoup plus enclin à moins prendre leur temps que le genre humain. Le désir est tel qu'il est impossible à taire, d'autant plus entre deux vampires si loin de la condition que les humains s'imaginent d'eux...



Flynn semblait totalement d'un autre gabarit que les mortels que j'avais pu croiser. Il n'avait pas peur de dire ou de faire ce qu'il veut. Encore plus si ça froissait le bienséant de l'endroit où il se trouvait. Je ne trouvais rien de choquant à son comportement, au contraire, j'y trouvais alors à l'époque, mon âme sœur, mon jumeau, quelqu'un qui était devenu indissociable de moi et de mon être.

Nous avons passé les vingts années suivantes à hanter le Far West, Un Bonnie and Clyde mais du côté du bien, de la justice et nous étions doués pour ça. J'écrivais de nombreuses lettres à Lestat, mais je n'avais jamais de retour, comme si cette garce de Claudia les interceptaient avant lui. Flynn a été la seconde personne à connaître mes origines et comment je suis devenue une créature unique. Momentanément choqué par ma vie, il finit par être fier de l'héritage que je lui avais offert, bien qu'il n'avait bénéficié que de la partie vampirique de mon pouvoir. Mictantecuhtli m'avait prévenu que si j'étais allée plus loin, ça l'aurait de toute façon tué.

Nous avons fini par voyager et descendre sur le Mexique, mon pays natal. La langue espagnol y était désormais couramment parlé mais il restait des zones qui avaient gardé le dialecte aztèque. Nous y sommes restés quelques années avant de prendre la décision de remonter vers la Nouvelle Orléans, oui. J'avais pris la décision de lui présenter Lestat, qui était, ma seule famille avec lui à l'époque.

Arrivés non loin de la propriété, je peux entendre des sirènes et des cris. Nous galopons vers le manoir qui est ravagé par les flammes, sur le chemin, j'y croise une voiture qui s'enfuit à vive allure avec Louis et Claudia dedans. Je hurle de colère. Flynn ne comprend pas tout. Je descends de mon cheval encore au galop et je me dirige vers le manoir en flammes. L'homme a tout juste le temps de me plaquer contre lui, mais je me débats, avec de plus en plus de force. Alors que je finis par l'écouter, j'entends un cri bestial du manoir. Un moment de relâchement et je file dans le bâtiment dévasté. J'entends les hurlements de Flynn. Je sais qu'il a cherché un moyen de me rejoindre mais les flammes étaient trop intenses.

Soudain les flammes s'écartent d'elle même me laissant passer, un cadavre presque brûlé dans les bras.

« Zaaaan ! » fit Flynn en voyant que je sortais indemne du feu de l'enfer. Il courut vers moi pour s'apercevoir que je pleurais. Il me tire avec lui, pour aller se réfugier dans un bâtiment abandonné. Je dépose le vampire au sol et je pleure à chaudes larmes.

« Princesse... Je suis tellement désolé... »

- Il... Il était ma seule famille avant toi... Il n'était pas un type bien... Mais il avait un bon fond, rarement exploité... J'aurai jamais du partir... Mais c'est lui qui m'a demandé... Pour que je ne craigne rien... de l'autre vampire...

Je serre les poings et je cogne plusieurs fois le sol de colère, de rage et de désespoir. Flynn finit par me retenir et me plaquer contre lui, je pleure, je hurle, il me serre plus fort. Je suis complètement atterrée. « Que... Quelques gouttes... » Les mots du Dieu de la Mort me reviennent en mémoire.

- Recule prince... C'est préférable...

Je ne disais pas souvent cela, alors il ne se fit pas prier et recula de quelques pas... J'ai pris ma petite lame et je me suis ouvert le poignet. Flynn serre les dents. Il n'aime pas ça, du tout. Puis je laisse couler quelques gouttes de sang sur les lèvres desséchées du vampire.

- Allez... Lestat... Un dernier effort... Tu n'oserais pas me laisser derrière toi quand même... Tu... Tu m'avais promis d'être là à mon retour...

Alors que j'ai peur du trop tard, le corps convulse, gémit, dans un râle méconnaissable. Ce qui devait être des mains se saisissent de mon poignet violemment et plante ses crocs dans la blessure, je grimace. Flynn réagit et sort son pistolet en le visant.

- NON ! NE LUI FAIS PAS DE MAL !

Fis-je en plaçant ma main valide devant nous et en le regardant avec des yeux implorants. Flynn charge son pistolet puis hésite. Il finit par baisser son arme. Je soupire et mes yeux retournent sur le vampire qui boit goulûment, me faisant mal, par sa poigne et par le débit de mon sang qui part à vive allure. Je caresse le haut de sa tête... Je peux sentir un semblant de peau se regonfler dans dos.

- Lestat... Si tu m'entends... Je suis rentrée... Pour toi...

Flynn ne bronche pas, mais il est aux aguets. Il faut quelques instants au vampire pour que mes mots montent jusqu'à son esprit, le débit ralentit et il finit par me lâcher. Quand il lève les yeux vers moi, il est méconnaissable, il m'a fait presque peur.

« Toi ? Rentrée ? Toi... Enfin ici... »

Mes larmes recommencent à couler, je fais oui de la tête. Il regarde mon poignet, puis moi. Puis Flynn. L'homme malgré lui fait un mouvement de recul.

« Humain... »

Malgré son état de décrépitude et de faiblesse avancée, l'appel du sang qui bat dans le corps de mon prince suffise à le motiver. Son déplacement est rapide, mais pas assez pour que je ne lui bloque pas la route. Il est comme un animal affamé.

- STOP !!! Prends autant de mon sang qu'il te plait mais ne le touche pas lui !

Lestat grogne telle une bête, mais il faut peu de temps avant qu'il ne s'écroule. Je le prends dans mes bras.

- Ne meure pas... S'il te plaît...

Lestat essaie de rouvrir ses yeux. Je lui place mon poignet blessé et il ne se fait pas prier pour reprendre du sang et referme ses yeux.

« Zan... » fit une voix murmurée dans mon dos. Flynn est derrière moi et me caresse lentement les épaules. « Ne te mets pas en danger... De grâce... Ma douce... » Il dépose un baiser sur mon épaule, tandis que Lestat ouvre lentement les yeux, redevenant un peu plus lui-même de minute en minute. Il est très faible mais hors de danger.

« J'ai osé croire... Que... Tu m'avais abandonné... Comme... »

- Chuuut... Je t'ai promis de revenir, comme tu m'as promis de m'attendre... J'aurai aimé... Que nos retrouvailles se passent dans d'autres circonstances... Et te présenter l'homme qui m'accompagne.

Lestat regarde Flynn avec un semblant de curiosité. Il essaie d'esquisser un sourire,

« J'ignore encore qui vous êtes... Mais... merci d'avoir veiller sur elle... Désormais... Elle est tout ce qu'il me reste... »

Flynn comprend alors le lien de l'homme avec sa chère et tendre princesse. Lestat et Zan étaient tous deux le premier vampire autre qu'ils croisaient, évidemment ça tisse des liens. Flynn songe à cet instant que si Elisha disparaissait, il ne saurait plus quoi faire... En tant que vampire. Cette simple idée le répugne.  Flynn esquisse un sourire à son tour en faisant un léger signe de la tête. Lestat est presque reconnaissable maintenant. Sa main encore abîmée me caresse la joue.

« J'aurai du douter des autres, mais pas de toi... Si... »

Je fais un signe de tête, et Lestat se laisse enfin aller au sommeil. Quelques heures après, nous lui avons trouvé un cercueil dans lequel il put se reposer. Quelques soirs plus tard, nous sommes partis de la Nouvelle Orléans pour un long voyage à étapes. La Californie. Nous ne voyagions que de nuit, Lestat ne pouvant supporter la lumière du jour. Avec l'aide de Mictantecuhtli et un chaman indien, nous avons pu façonner une chevalière qui lui permettrait de voyager parmi les hommes, chevalière qu'il a toujours de nos jours, régulièrement sertie avec soin. Notre voyage a pris trois ans de plus, et nous arrivons en Californie à la fin de la guerre de Secession.

La Guerre des Mortels sépare les immortels.

Nous sommes au début des années 1920. Une première guerre a fait rage dans le Monde. Les mœurs et les tenues ont bien changés. Lestat, nostalgique du sang créole, décide de repartir pour la Nouvelle Orléans, et s'y terrer quelques années en attendant d'avoir repris pleinement sa richesse et sa vie là où Claudia l'a brisée. Les au revoirs ont été difficiles mais Lestat partit avec ces mots « N 'oublie pas que tu ne peux pas rester loin de moi bien longtemps et désormais, j'ai parfaitement la capacité de te retrouver où que tu sois... ». Par ailleurs, Flynn et Lestat semblent être devenus bons amis étonnamment. Nous continuons donc notre vie, tous les deux, s'aimant passionnément, chassant, tuant ceux qui le méritaient. Un soir dans le crépuscule des années 30, Flynn me fit sa demande. Nous nous sommes mariés au Printemps 1939, à New York. Les journaux faisaient la Une de cette seconde guerre qui se passait en Europe, et dire que c'est là-bas qu'on devait faire notre lune de miel.

Pearl Harbor, tandis que nous sommes devenus des gens respectables, ayant décidé de s'installer à Détroit et de trouver un emploi comme le commun des mortels. En tant qu'homme valide, Flynn fut appelé au front d'Europe, promis à participer au Débarquement en Normandie. Je suis restée longuement prostrée, me nourrissant juste le nécessaire, relisant plusieurs fois le peu de lettres qui me parvenaient. Il avait survécu au Débarquement, il avait survécu à ça... Mais pas aux chasseurs allemands qui écumaient les villes encore occupées. A la fin de la guerre, le nom de Flynn Garcia figurait aux portés disparus... J'ai été incapable de porter le deuil, malgré mon veuvage, non pour moi il était vivant, il le devait ! Il était un être immortel, aucun chasseur n'aurait pu le tuer... Définitivement ! Je plaque Détroit pour m'installer à Los Angeles. 1953, la Guerre Froide semble prendre fin avec la mort de leur meneur. L'âme de cet être va nourrir mon Dieu pour longtemps...

J'ai des prétendants, je travaille à la toute jeune Hollywood, mais je les refuse tous... Je quitte Hollywood quelques années après tandis que les journaux font état d'un homme qui sème la terreur dans le Sud du pays. Je songe de suite à Flynn qui a perdu le contrôle sur ses pouvoirs. J'ai un espoir vain mais qui existe quand même. Mais je me retrouve face à bien pire qu'un vampire boucher ! Un être qui ne vient pas de notre monde, ni de la terre, un homme ravagé par la colère et le désespoir et qui a sombré dans la folie et dont des personnes mal intentionnées se servent. Je dois le vaincre ! Pour protéger ce monde, je dois le battre et survivre, pour revoir Flynn ici ou ailleurs ! Je vous passe les détails du combat qui se passe dans le désert de Californie. Un combat plus que difficile, même pour la représentante d'une divinité sur Terre. Mais je finis par le vaincre. Il dit s'appeler Kal El... et m'a plusieurs fois remerciée de l'avoir « guéri » du mal de la perte du centre de sa vie.... Que je le comprends, mais en sa mémoire je n'avais pas le droit de sombrer. Nous restons quelques années ensembles avant que je retourne à L.A. Il choisit de suivre son propre chemin. Officiellement je ne suis plus mariée, officiellement je suis célibataire, mais une partie de moi appartient toujours à Flynn... Je commence à penser qu'il est bel et bien mort. Mais là c'est le Destin qui décide de s'amuser un peu.

Le Hippie est à la mode, Woodstock, la drogue et tout ce qui va avec. Cette époque a été l'âge d'or pour les vampires car les humains étaient tellement défoncés qu'ils ne se rendaient même pas compte qu'on leur subtilisait du sang. Certains vampires d'ailleurs, les plus jeunes, se retrouvaient un peu stone après ça.

Alors que j'étanchais ma soif avec un type avec lequel j'avais passé une bonne partie de ma soirée, j'entendis le cliquetis d'un flingue et une voix qui me fait sursauter. Mon cœur redémarre comme un fou, j'ai tout mon corps qui se tend. Non... Pas possible ! J'en lâche ma proie et je me retourne. Le monde s'arrête pour tous les deux. Il baisse son arme et la laisse tomber au sol. Je sanglote, et mes jambes ne peuvent plus me porter. L'homme titube sous l'émotion.

« Non... Tu vis ? Tu es vivante... Mon ange... Tu es vivante ? »

Alors que je m'écroule, il m’enlace et me soutient avant de m'embrasser comme il ne l'avait plus fait depuis des lustres. Je le serre aussi fort que je le peux et je prolonge ce baiser jusqu'à ne plus avoir de souffle. Je hurle en pleurant.

Je l'savais ! Je l'savais ! Tu ne pouvais pas être mort ! Tu ne pouvais pas m'avoir abandonné ! Oh je t'aime mon Amour, je t'aime !!!

Il boit mon sang, je bois le sien, et l'histoire reprend son cours. Même de nos jours, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, ce que je sais c'est qu'il a plusieurs cicatrices de torture et de balles qu'il n'avait pas. Il sait que je n'ai eu personne d'autre, il sait que j'ai tout abandonné. Vingt ans s'écoulent. Nous sommes en 1994. Un journaliste de San Francisco interview un certain Louis Pointe du Lac. Je deviens folle de rage en lisant l'article et Flynn peine à m'apaiser en me faisant boire de son sang limite de force. Avec l'argent de mes derniers emplois, lui et moi nous nous rendons à San Francisco où l'on décide de s'installer un temps.

?: C'est toi Zaniyah ?

Fit une ombre dans mon dos, je tressaille et je me retourne, il s'agit du journaliste qui prétendait avoir interviewver un vampire en la personne de Louis. Personne ne connaît ce nom à part Flynn et... Lestat...

Qui la demande ?

?: Mon maître... veut te voir...

Je me rapproche à grande vitesse et je le plaque contre un mur par le cou en serrant progressivement et en le soulevant de terre, mes yeux deviennent noirs. On entend un rire maléfique tandis qu'une aura noire émane de moi.

Sache avorton, de t'adresser à un être unique avec un minimum de respect, misérable ver de terre !

Les yeux de l'homme passe rapidement sur du rouge, j'ouvre grands les yeux.

?: Allons, allons, pourquoi tant de violence envers mon disciple ma chère amie...

Je lâche brutalement l'homme qui s'écroule lourdement au sol. Je me tourne vers la voix. J'en crois pas mes yeux...

L..Lestat ?

L: Allons ma belle... Ne joue pas les surprise, je te l'avais dit que où que tu sois, je te trouverai !

Je pouffe, je ricane avant de sauter au cou du blondinet qui n'a pas l'habitude de tels élans d'affections. Il ne me repousse pourtant pas et m'enserre doucement. L'homme qui lui sert de disciple nous regardent.

?: L'aimez-vous Maître ? A ce point que vous étiez prêt à mettre cette ville à feu et à sang pour la retrouver ?

Je regarde Lestat et l'homme tour à tour, Lestat hausse les épaules.

L: Les vampires sont capables d'aimer... de tellement de façons différentes... Oui, en effet, mais pas comme ton esprit encore mortel le pense... Je n'aurai peut-être pas mis cette ville en sang, mais je l'aurai retourné bien basse pour te retrouver Zan... Je veux dire Elisha...

L'homme semble perdu. Il se relève difficilement. Il acquiesce.

?: Vous le hantez mademoiselle... je ne sais pas ce que vous lui avez fait... Mais j'espère qu'en vous retrouvant il retrouvera un semblant de paix...


Le début de l'Histoire !

Vingt nouvelles années se sont écoulés. Nous sommes toujours en Californie mais nous sommes revenus à Los Angeles, là bas je suis rentrée dans la police en tant que consultante. J'y ai fait des rencontres complètement folles. Dont une qui changerait ma perception à jamais. Un Archange qui semblait déchu, vaincu par son propre frère, et qui devint mon protecteur et mon meilleur ami outre Lestat qui me connait par cœur. Flynn et moi nous avons décidé de laisser notre couple dans le passé, car la mésentente avec les années commençaient à poindre. Nous nous aimons toujours, mais je ne suis plus sa promise comme il n'est plus le mien. Mais nous sommes si proches que la confusion est possible. Nous vivons à Hawaii où je continue de travailler pour les polices et parfois les Fédéraux en gagnant bien ma vie à côté en tant que Consultante pour les Polices de l'Ile.



 

Derrière l'écran, je suis Luna et j'ai 32 ans. Il s'agit de mon Premier compte. J'ai connu le forum car je l'ai créé. Je pense être disponible 7/7 jours 8D. Enfin, si vous voulez ajouter un petit mot.



Halloween

Uriel

Uriel
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Ven 1 Avr - 19:41
Welcome !!! Ravie de voir qu'un concours de circonstances t'a amenée ici !

Elisha Byrne ¤ fini

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